En Afrique, les secteurs pétrolier, gazier et minier doivent créer davantage d’emplois directs et indirects

L’Afrique est richement dotée en métaux et en ressources minérales. Le continent contribue à une part importante des réserves mondiales de certains minéraux tels que la bauxite, la chromite, le platine, l’étain, l’or, les pierres précieuses, les diamants, le manganèse, l’uranium et le minerai de fer. L’analyse de la contribution des entreprises minières et des activités d’exploitation minière a longtemps été souvent une préoccupation commune des pays détenteurs des ressources minérales depuis l’implication des multinationales minières (MM) dans le développement du secteur minier, notamment pour les pays d’Afrique où le manque de financement dans ce secteur a favorisé leur implication. (L’Afrique en développement les communautés locales en tirent-elles parti ? Punam Chuhan-Pole, Andrew l. Dabalenet Bryan Christopher land)

(Selon HAWA Kayentao, 2014, P. 1) «Le sujet relatif au développement de l’Afrique a      longtemps été une équation à résoudre par les gouvernements respectifs et les institutions financières internationales. Aux lendemains de leur indépendance dans les années 60, la majorité des pays d’Afrique ont adopté des choix politiques néfastes à leur croissance à travers une vague de nationalisation des entreprises étrangères, qui ont entraîné à la longue une accumulation de Le continent détient également près de 8% des réserves mondiales prouvées de pétrole et de gaz. De nombreuses économies africaines dépendent fortement de l’exploitation de ces minéraux. Cependant, la participation du continent à l’industrie mondiale du pétrole, du gaz et des minéraux se limite à la fourniture de matières premières. De nos jours, la plupart des industries extractives africaines sont toujours exportées sous forme de brut, de minerais, de concentrés et de métaux, sans valeur ajoutée ni création d’emplois importantes. Les secteurs pétrolier, gazier et minier de plusieurs pays en développement africains ont montré des effets positifs limités sur d’autres secteurs de l’économie, la création d’emplois ou la résolution des problèmes de dégradation de l’environnement. Les pays africains exportateurs de pétrole, de gaz et de minéraux pourraient tirer davantage de ces secteurs en stimulant le développement de liens en aval (en ajoutant de la valeur aux matières extraites) et en amont (par la fourniture de biens et services locaux) au sein de leurs économies nationales. (Punam Chuhan-Pole, Andrew l. Dabalenet Bryan Christopher land).

Papier pour la conférence académique internationale tenue par OUEDRAOGO Soutonnoma Nadège Georgette Burkina Faso .Ce 20/02/2021

Author: OUEDRAOGO Soutonnoma Nadège Georgette

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