Résumé
L’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 a dramatiquement mis à jour les graves contentieux politiques non résolus souvent cachés par des pratiques politiques peu acceptable axées sur la domination par une minorité. Ainsi, après vingt-sept ans de règne du régime Blaise COMPAORE , le pays fait face à plusieurs maux notamment le terrorisme, des conflits intercommunautaires , le climat politique délétère, etc. Au stade actuel de la crise, personne au Burkina Faso, ne saurait prétendre être maître de la sécurité. Aucun groupe, qu’il soit politique ou social, ne saurait le dire. Laissant ainsi les politiques et les populations s’accusées mutuellement sur les maux dont souffre le pays. Le Dialogue et le consensus inter-burkinabé est une occasion de passer en revue les égarements des régimes politiques successifs, de la monarchie à la République, non pas dans le but de désigner les coupables mais en vue de prévenir la répétition des mêmes erreurs dans le futur. Loin d’être une tribune où les différentes formations politiques vont se disputer les quelques postes au sein des institutions de l’Etat, le dialogue inter-burkinabé est un forum de débats digne et serein, où les forces vives de la Nation réunies pourront débattre des problèmes cruciaux du pays afin de le reconstruire sur des bases saines, loin des rancœurs et de toute soif de vengeance.
Mots clés : Dialogue, consensus, ordre, socio-politique

Titre : Dialogue et consensus inter-Burkinabé : une étape indispensable pour le rétablissement de l’ordre socio-politique au Burkina Faso
Auteurs : SIRIMA K. Maximin, ZERBO Yacouba
Publié dans   Journal des sciences sociales et de l’ingénierie ,  Volume 35  ,  numéro 8
doi
 : 10.55272/rufso.rjsse

Télécharger l’article en PDF