Le sous-sol africain est très riche en ressources naturelles en témoigne les immenses découvertes à partir de l’année 2000. Il s’agit essentiellement des hydrocarbures et des minéraux tels que l’or, le cuivre et le minerai de fer. Toutes ces découvertes ont accru l’intérêt des investisseurs à travers l’intensification des investissements et une flambée du nombre d’ouverture de nouvelles mines. Entre 2001 et 2014, le secteur extractif va contribuer largement aux finances publiques notamment par le biais de fonds pour le développement des capacités et la construction d’infrastructures (eau, électricité, routes …). Cette manne financière n’a pu réduire significativement la pauvreté en Afrique. Pour inverser la donne, l’on peut se demander comment utiliser les revenus des ressources naturelles considérées comme une malédiction des ressources naturelles pour la prospérité ? Pour mener à bien cette étude, il est important de savoir les avantages et les inconvénients engendrés par l’exploitation minière en Afrique et envisager des pistes de solutions pour l’Afrique dans le long terme. Grâce à l’approche empirique et à la télédétection qui traitent de l’exploitation aurifère comme une quasi-expérience et où le démarrage ou le redémarrage d’une mine d’or constitue le « traitement » ou choc, ces deux méthodes ont permis d’appréhender les différences de résultats entre les communautés locales des zones minières et non minières.
Papier pour la conférence académique internationale tenue par YAMEOGO R. Marcel ce 20/02/2021
Author: YAMEOGO R. Marcel